Le projet BâtiRoseau avance ! Le Séminaire de décembre dernier marque une avancée pour ce projet co-écrit avec le Parc Naturel Régional de Brière, qui permettra à terme la validation des Règles Professionnelles. L'Association travaille par ailleurs sur plusieurs autres projets, notamment de formation et à la remise en place du Certificat de qualification professionnelle.

Le projet BâtiRoseau
Lauréat d’un appel à projet lancé par l’ADEME en mars 2023, Le projet BâtiRoseau vise à faire reconnaître et à valoriser l’utilisation du roseau comme matériau de construction biosourcé, et notamment pour la couverture et le bardage, pour lequel il n'est pas encore inscrit comme pratique courante, de tenter de déterminer les causes de dégradations prématurées des toiture, et de définir un cadre d'utilisation du roseau élargi (panneaux d'isolation, etc).
Pour cela, le projet BâtiRoseau s'articule autour de plusieurs axes pilotés entre les différents partenaires du projet.
Inventaire des quantités de roseaux disponibles
Une des premières actions menées pour définir les possibilités autour des objectifs de développement de la filière hors couverture et bardage est de quantifier le volume disponible sur le territoire national.
C'est dans cette visée que l’ARPE Normandie a été sollicitée par le Parc naturel régional de Brière pour contribuer au projet. S'appuyant sur ses connaissances sur la filière de chaume normande et bretonne, ainsi que son réseau d’acteurs et d’actrices, l'ARPE Normandie a lancé un premier recensement des roseaux à l'échelle nationale.
Ces nouvelles données permettront de déployer des prototypes de solutions constructives avec le roseau impropre à la couverture afin de développer le savoir-faire, de connaître leurs performances et d'améliorer l'impact environnemental de la filière.
« Aujourd’hui un grand volume de déchets de roseau [résultant] de l’entretien ou de remise en route des roselières, du tri du roseau lors de la coupe, du tri lors des chantiers de pose en couverture, et de la découverture des chaumières n'est pas valorisé. »
ARPE Normandie
Ce recensement s'articule en deux volets : une étude réalisée auprès des entreprises de couverture de chaume en France et une étude réalisée auprès des entreprises françaises de récolte de roseau.
De ces données, de nombreuses perspectives pourront être envisagées : la mise en place de réseaux spécifiques liés à leur identification, différentes façons de valoriser les stocks disponibles, à la mise en place de réseaux spécifiques liés à leur identification, ou encore le réemploi des coupes pour la préservation des récoltes des roselières.